Le cabinet

A propos des lasers et des IPL

Les lasers dermatologiques

La paternité de la technique laser semble plurielle et discutée, de la première description de l’émission stimulée photonique par Einstein en 1917 à Charles Townes de l’Université de Columbia dans les années 50 et son maser (dispositif permettant d’émettre un faisceau cohérent de micro-ondes). Théodore Maiman décrira en 1960, en amplifiant la lumière optique, le fonctionnement du premier LASER (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation).

Les lasers aujourd’hui sont incontournables dans le domaine médical et notamment en dermatologie. La lumière que produit le laser est dite monochromatique, c’est-à-dire d’une seule couleur correspondant à une seule longueur d’onde définie.

Par exemple, le laser alexandrite à 755 nm émet une lumière dans le rouge profond à la frontière de la lumière visible et du proche infrarouge.

Le faisceau lumineux se propage de façon continue dans une seule direction, on parle de lumière cohérente ; on obtient une tâche lumineuse très petite et par conséquent très intense.

L’Intense Pulse Light (IPL)

Je n’entends ici que des machines à marquage médical vendues exclusivement à des médecins. La lampe flash ou lumière pulsée est une solution alternative aux sources lasers.

Le principe de fonctionnement de la lumière pulsée

Elle se différencie des lasers par sa nature polychromatique : elle émet en effet un flash lumineux composé de plusieurs longueurs d’onde couvrant la lumière visible et le proche infrarouge.

À l’instar d’une lumière d’éclairage, c’est un faisceau lumineux non cohérent, qui part dans plusieurs directions. Pour sélectionner la longueur d’onde cohérente avec la cible (appelée ici chromophore) visée et éliminer les longueurs d’onde indésirables, la mise en place d’un filtre est nécessaire.

Dans tous les cas ce filtre élimine les longueurs d’onde inférieures à 400 nm (seuil en dessous duquel se situent les rayons ultraviolets potentiellement nocifs).

Le fonctionnement des appareils IPL classiques

Dans les appareils IPL classiques, l’eau contenue dans la peau absorbe une partie de l’énergie délivrée au détriment des cibles visées selon les traitements, mélanine (épilation, tâches) ou hémoglobine (couperose, angiome). Ceux-ci ont donc une efficacité diminuée et pour compenser ce gaspillage d’énergie dans cette cible non désirée, les IPL classiques sont contraintes d’employer des énergies plus élevées donc avec un risque plus important d’effets secondaires comme les brûlures.

La technologie Ellipse SWT

L’IPL utilisée par le Dr GOUYON est celle de la plateforme Nordlys avec la technologie Ellipse SWT

Elle possède un double filtrage des longueurs d’onde qui évite toute absorption par l’eau dans la peau: toute l’énergie est délivrée sur le chromophore visé, mélanine où hémoglobine sans gaspillage par un chromophore parasite.

La technologie sélective de gamme d’ondes SWT (Selective Waveband Technology) optimise désormais ce procédé par l’adaptation de groupes de longueurs d’onde aux indications traitées, par exemple 530-750 nm pour les traitements vasculaires.